France travail : le gouvernement s’attaque une fois de plus aux précaires

vendredi 4 août 2023

Dossier CGT "France Travail" et projet de loi « Plein emploi »

> Derniers com’, tract, note CGT et articles publiés par la confédération.

Communiqué CGT publiée le 02 août 2023 :
Derrière l’objectif du « plein-emploi », le gouvernement s’attaque aux précaires plutôt qu’à la précarité. Après le décret de l’assurance chômage, qui réduit notamment les droits à l’assurance chômage de 25 % pour les allocataires, le gouvernement continue sa casse sociale en transformant Pole Emploi en France Travail.

Ce qui devrait être un véritable service public de l’emploi ne sera qu’un outil pour diminuer les prestations des travailleur·euses en recherche d’emploi.
Les contraintes imposées aux allocataires de Pôle emploi seront étendues aux allocataires des minimas sociaux, qui seront tenus d’effectuer entre 15 et 20 h d’activités par semaine pour continuer à percevoir leurs allocations.
France Travail centralisera toutes les données des différents opérateurs, missions locales, Apec, Agefiph, etc. et pourra les mettre en concurrence avec les autres opérateurs. Le croisement des fichiers (notamment avec la CNAM) pose un risque supplémentaire sur l’utilisation, voire la privatisation des données les plus sensibles, notamment pour les publics fragiles, comme ceux en situation de handicap.

En tant que plateforme qui impose un accueil d’entrée entièrement digital, France Travail détruira les nécessaires relations humaines, et accentuera la fracture numérique et donc la précarité.
Dans la poursuite de la bataille contre la réforme des retraites, la CGT se mobilise contre les pires dispositions de ce projet de loi, qui recueille l’opposition de toutes les organisations syndicales.


Loi "plein emploi" : les handicapé·es réquisitionné·es !
Avec le projet de loi "plein emploi", le gouvernement s’attaque aux plus fragiles dont les travailleur·euses handicapé·es qui seront utilisé·es comme variable d’ajustement du marché du travail.
Lire l’article publié le 17 juillet 2023

Ce que cache le projet de loi « Plein emploi » et France Travail
France travail : un opérateur public au service du patronat.
La CGT s’oppose fermement à ce projet de stigmatisation des privé·es d’emploi, de privatisation du service public de l’emploi, de paupérisation généralisée des plus précaires et de création d’une armée de réserve au service du capital.
Télécharger le tract du 19 juin 2023

La loi "plein emploi" s’attaque aux précaires plutôt qu’à la précarité
C’est un véritable projet de casse du modèle social au nom de la rentabilité économique au dépend du service à la population.
Lire l’article publié le 12 juin 2023

Note CGT sur la proposition de loi « Plein-Emploi »
Proposition de loi « Plein-Emploi » : s’attaquer aux précaires pour ne pas s’attaquer à la précarité
Télécharger la Note du 08 juin 2023

France Travail, le nouveau nom de la casse sociale
Après le décret de l’assurance chômage, qui réduit notamment les droits à l’assurance chômage de 25 % pour les allocataires, le gouvernement continue sa casse sociale en transformant Pole Emploi en France Travail. Ce qui devrait être un véritable service public de l’emploi ne sera qu’un outil pour satisfaire les besoins du patronat et des mesures coercitives pour diminuer les prestations des travailleur·euses en recherche d’emploi.
Lire l’article publié le 05 mai 2023


La CGT revendique un véritable service public de l’emploi :
● basé sur le droit du travail ;
● assuré par des agents garants de l’intérêt général, en nombre suffisants et formés pour permettre un accueil inconditionnel ;
● développant un accompagnement personnalisé, selon les attentes et les besoins des usagers avec des moyens pour adapter le travail aux travailleur·ses en situation de handicap et pas l’inverse ;
● Garantissant le recueille, la légalité et le respect des conventions collectives des offres.


Article lié

Assurance chômage : nvelles négociations mal engagées...
Communiqué CGT et le Document de cadrage transmis le 1er août aux organisations syndicales et patronales en vue de la négociation de la convention d’assurance chômage pour 2024.
D’ici le 15 novembre 2023, les partenaires sociaux doivent trouver un accord sur les nouvelles règles d’indemnisation chômage sensées s’appliquer à compter du 1er janvier 2024.
L’objectif du gouvernement est de diviser par moitié la dette de l’Unédic pour financer notamment le futur "France Travail".

Documents joints